IAM – Strategie d’un pion (Clip officiel)

par | Mai 31, 2023

Paroles
 
Tel qu’on le voit, l’échiquier du monde est complexeChaque jour est un combat dans c’contexteLe constat c’est l’adaptation à chaque cas de figureComme l’eau, l’infiltration dans chaque fissurePour former un torrent, qui arrache la moisissureEt souligner, la supercherie de pas mal d’investituresOn appelle ça une verbale insurrectionLa stratégie d’un pion
J’reste basique, feuille blanche et stylo billeSilencieux et subversifCherche pas l’Éternel dans tout ce qui scintilleJe suis qu’un loustic, comme tous, chantant les siensUn de plus du banc de pierreÀ l’abri de verre qui traque les pères dès cinq du matRien à battre comme d’hab, ni flingue ni batteFidèle aux pactes, le doigt toujours dans l’opaqueSans briguer le fauteuil du MonarqueY a pas de lauriers ni de place dans les muséesPour ceux dont je narre les hauts faits d’armesCoureurs de fond en guerre contre le sablierC’est peut être que de l’encre et du papierJe suis peut être en train de m’égosiller en vainMais l’effort n’l’ai jamaisÇa j’l’ai vérifié donc je récidive même ligne même directiveL’amour des miens en bouclier et ma musique tatouée sur les tripesC’est le prix de mon privilègeÀ chaque flèche mon fardeau s’allègeEt pour que l’orage s’apaise faut que libère cette rage qui me rongeRugueux à souhait je maintiens mon art belliqueuxFonction première dire les choses quitte à déplaireTant que j’ai l’aval de mes pairsMoi j’suis qu’un rescapé, un ex-prisonnier du camp des oubliésJ’peux pas jeter ça aux oubliettes, mon reflet ne me le pardonnerait jamaisRime et son déployés, prêt à guerroyerRegarde le paquetage tu verras rien briller par contre le sabre y est
J’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écritsMais l’cœur commande à la main, à chaque heure mon âme l’écritLoin d’ce brouillard, mon regard s’étend jusqu’à l’infiniScrutant le quotidien je vis donc je vois donc je dis
Le rêve est interdit, les perspectives merdiquesNos plantes grandissent dans cette terre où mentir est permisCe sont nos instants d’vie, des actions instinctivesDrôle de dialogue laissant une part énorme à l’invectiveJe n’vis que pour les miens, et qu’pour leur protectionJ’dénude mon cœur, marque suprême, de ma profonde affectionLa stratégie d’un pion, la tragédie d’un lionQui s’couche dans l’buisson épineux, cerné par les fusilsBlessé au flanc j’chante ma musique, grand songeur abusifOuais c’est pour ceux qu’ont pas eu d’chance, et turbinent à l’usinePeu jouent la série A, c’est vrai quoi? Qu’est-ce qu’il y a?Entendez ça et percevez le comme un prélude à la guérillaPour tous ceux qui survivent, les mères muslim ou juivesQui n’rêvent pas d’pouvoir mais uniquement de vivre libresPour les gens qui écrivent, étrillent ceux qui les priventLes âmes nobles, qui bravent l’éternité, sur le glacis des livresTous ceux sans affection, les gens sans aversionQui gardent l’histoire si un furieux en déforme la versionUne stratégie limpide, non pas l’apologie du videJ’parle de sincérité, dédié à ceux sur qui le mal insiste
J’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écritsMais l’cœur commande à la main, à chaque heure mon âme l’écritLoin d’ce brouillard, mon regard s’étend jusqu’à l’infiniScrutant le quotidien je vis donc je vois donc je dis
J’ai toujours marché, avec mon instinct, et pas l’baise mainPas grandi, dans l’commun, et surtout loin d’mon patelinMon Cassegrain, reste ma passion, gamin, ma raison, ma faimLa fin, j’la vois pas, disons, qu’c’est du free, style, on s’en bat lesEt puisque, pisseux, dans c’biz, on doit rendre des comptes, heinEt tiens le mien, et celui d’mes frères, qui teint dans une mainDans c’job, j’fais pas d’manif, hé l’naïf, d’la merde chez nousOn connait l’tarif, et l’bonheur est rare donc très peu d’gens l’kiffentNormal, on a jamais eu l’temps d’voir qu’l’amour c’est la vieCar l’temps n’épargne pas c’qui s’fait sans luiAlors j’ai avancé tel un pion, pour braver l’temps, graver l’tempsD’mon son, d’mon clan, avec mes tripes, sans stratégie, entendPlus basique que moi tu meurs, tous mes aires sentent la sueurLa frénésie, y a qu’ça qui m’pousse, khô, j’suis fait pour les défisComme la plupart des miens, on doit faire toujours un peu plusCeux qu’en peuvent plus, ont dû, sûrement, trouver d’autres astucesJ’en veux à personne, dans c’bas monde, chacun doit trouver son cheminSa direction, j’écris pour ceux qui respectent, cette positionÀ partir d’là, j’fais ma vie, après à toi d’faire la transitionD’la stratégie d’un pion, qui lâchera pas ses feuilles
J’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écritsMais je reste un journaliste urbain, et chaque jour ma plume le crieLoin d’mon miroir, le regard s’étend jusqu’à l’infiniChroniquant le quotidien je vis donc je vois donc je dis
J’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écritsMais l’cœur commande à la main, à chaque heure mon âme l’écritLoin d’ce brouillard, mon regard s’étend jusqu’à l’infiniScrutant le quotidien je vis donc je vois donc je dis
Source : LyricFind
Paroliers : Abdelmalek Brahimi / Billy Davis / Geoffroy Rémy Mussard / Philippe Tristan Fragione / Sugar Pie De Santo